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Festival Raconte Arts 2021, Hacène METREF nous en parle


Irada 11.07.2021 14:00 3426


La plateforme Irada Dz a eu l’honneur de s’entretenir avec Hacène METREF, pionnier et figure emblématique du festival Raconte-Arts, homme de culture, cadre de la jeunesse et des sports, un visage incontournable du paysage culturel algérien à la tête de plusieurs projets culturels en cours,

Dans cet entretien, nous revenons sur le festival Raconte-Arts, les préparatifs, l’organisation et la mise en place après une année et quelques mois de crise sanitaire qui mis en pause l’activité culturelle et artistique en Algérie,

M. METRE, vous avez annoncé que le festival raconte art sera finalement de retour à Ait Ouabane, entre le 13 et 20 août, et revient après une crise sanitaire, comment se prépare cette édition ?

Cette édition se prépare difficilement car elle intervient dans un contexte compliqué, anxiogène et incertain. Ce qui fait que nous travaillons un peu à l’aveuglette sans trop savoir où l’on va. Mais notre expérience de 16 ans maintenant, nous permettra à coup sûr de nous en sortir et d’offrir au public  de Raconte-Arts une édition colorée et convaincante sur tous les plans. La tâche est ardue mais pas impossible. Il suffit de mobiliser tout un chacun pour la réussite de ce festival populaire.

 M. METREF, le festival Raconte-Arts, connait un succès national, régional et international et certainement beaucoup du publics l’attendaient avec impatience, quant est ce que les inscriptions seront ouvertes et comment les participants peuvent ‘il s’inscrire ?

Oui Raconte-Arts a une aura internationale, c’est évident, et il est attendu par tous : artistes étrangers, artistes nationaux et surtout les artistes de la région pour lesquels il est devenu une véritable rampe de lancement. Les inscriptions ne sauraient tarder. En effet, vers le 8 ou 9 juillet nous mettrons en ligne sur notre page facebook un lien pour s’inscrire directement. Nous avons fait des essais hier pour voir si le lien est efficace. Les essais sont concluants, nous passons donc à la phase de son utilisation. Je pense que les inscriptions, vu le temps court qui nous reste, seront clôturées vers le 24 ou 25 juillet au plus tard pour passer à la phase de programmation qui est très compliquée pour nous. Comment mettre dans une semaine une programmation qui nécessiterait par ailleurs de s’étaler sur un ou deux mois.

 M. METREF, le festival Raconte-Arts sera accueilli pour une deuxième fois dans le village Ait Ouabane  comment s’organise les villageois pour accueillir tout ce monde ? Quel atout représente ce village pour abriter à nouveau cet événement interculturel incontournable.

L’activité culturelle été très durement touchée durant la crise, alors sera-t-il possible de revivre l’ambiance originale des raconte-arts? Peut ont  découvrir le format et les grandes lignes du programme prévisionnel.

Oui Ait Ouabane accueillera le festival Raconte-Arts pour une seconde fois car il a une capacité d’organisation hors norme. Il a une capacité de réagir très rapidement à des situations qu’on pourrait croire impossible. Mais il faut dire que le choix du village cette année s’est imposé à nous. Devant le désistement du village Ait Aissi qui était prévu pour 2021, il était quasiment impossible pour nous d’aller dans un village qui n’a pas organisé déjà une édition de Raconte-Arts. Aussi, il faut savoir que c’est nous qui avons sollicité Ait Ouabane. Leur réponse a mis du temps car il fallait discuter en assemblée générale dans le village. Aujourd’hui, c’est chose faite et le village a accepté d’accueillir Raconte-Arts pour une seconde fois, sous réserve d’une évolution positive de la situation sanitaire. Pourquoi Ait Ouabane ? Parce que ce village a montré beaucoup de qualités et il est enclavé ce qui nous permettra de limiter un peu l’afflux du public qui est en train de devenir problématique pour les villages qui n’ont pas une grande capacité d’accueil. Le format de ce Raconte-Arts sera comme les autres, même s’il est amputé de sa dimension internationale. Nous accueillerons le même nombre de participants et nous organiserons toutes les activités qui font le succès du festival, à savoir les rencontres littéraires, la nuit du conte, la déambulation nocturne aux bougies, le carnaval Ayred et beaucoup de musique, mais aussi du théâtre, de la poésie et beaucoup de spectacles de rue. Travailler dans la rue n’est plus seulement un choix, c’est devenu une nécessité imposée par la pandémie. Voilà grosso modo le programme que nous proposons autour de la problématique du développement durable qui est notre cheval de bataille depuis les débuts de Raconte-Arts.

M. METREF un mot pour finir ? 

Je n’aime pas ce mot finir pour commencer mais bon si on doit finir l’interview, je veux dire que personnellement je fais partie de ceux qui commencent. Aux autres de finir le travail car ce que nous construisons s’inscrit dans la durée et devient pérenne au fil des ans. L’aventure Raconte-Arts en est un exemple, mais grâce à Raconte-Arts nous sommes en train d’initier d’autres projets comme la fête de la musique que nous avons organisé le 25 juin à At Yani et les chantiers formateurs de la jeunesse que nous nous prêtons à organiser dans les jours qui viennent. Voilà mon mot de la fin commence toujours une initiative nouvelle, ce qui veut dire que ce ne sera jamais la fin. Merci pour vos questions.

Hacène Metref pour la rédaction de la plateforme Irada Dz 

Crédit photo : Abdous 

At Yani le 13 JUILLET 2021

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