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Edition d'une nouvelle étude sur le mouvement syndical en Algérie


Irada 18.02.2020 12:00 3724


Dans une étude présentée, samedi 8 février, au siège de la fondation Friedrich-Ebert à Alger, le sociologue algérien Nacer Djabi expose les résultats portant sur le thème “Les syndicats en Algérie : histoire, états des lieux et scénarios”.

Une étude réalisée avec la collaboration de Fadila Akkache, Hocine Zoubiri et Samir Larabi sur les réalités et les perspectives du mouvement syndical en Algérie.

Le sociologue nous livre une étude exhaustive qui retrace toute l’évolution du syndicalisme en Algérie depuis la période coloniale jusqu’à la consécration de la première expérience pluraliste syndicale algérienne, à l’aube de la Révolution nationale du 22 février 2019.

Dans un entretien accordé au journal el Watan, le sociologue a estimé que  «Le hirak offre à l’employé algérien une chance de sortir de la précarité » En effet le sociologue Nacer Djabi explique que le devenir du syndicalisme en Algérie dépends de l'issue du mouvement de protestation populaire pacifique et de sa réussite.

Une étude très pertinente et très riche qui met l'accès sur les caractéristiques du paysage syndical en Algérie et l'évolution de la dynamique syndicale. Selon l'auteur, l’Algérie compte plus de 65 syndicats professionnels autonomes répartis entre les secteurs public et privé. Selon lui la cartographie du champ syndical en Algérie est appelée à connaître des recompositions au regard des évolutions politiques actuelles. Il sera par ailleurs question de revoir les priorités des syndicats autonomes et aller au delà des divergences de visions et les conflits de leadership qui y règnent.

Dans ce sens le sociologue rajoute que pour sortir de la précarité « Il faut absolument élargir et diversifier la sphère de l’emploi de sorte à avoir deux grands secteurs, privé et public. Il faut également donner plus de valeur aux secteurs délaissés, tels que les services ou l’agriculture »  

L’étude dresse également un état des lieux exhaustif de l’évolution du mouvement syndical en Algérie, le sociologue indique que “malgré sa force, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) est limitée, en raison de sa bureaucratie, étroitement liée aux intérêts du pouvoir politico-économique aux niveaux local et central.

Enfin, le sociologue déplore l’absence de la gent féminine dans la dynamique syndicale algérienne et que celle-ci reste invisible dans les organisations syndicales. Il estime que sa participation va élargir et renforcer le champ des revendications et va permettre d’améliorer les conditions du travail.

La publication est disponible gratuitement en français et en arabe .

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